Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Et la sirène se change en poisson *

26 avril 2007

Ce matin le vent se lève, le pollen vole, les

 

    Ce matin le vent se lève, le pollen vole, les jupes frémissent, le monde vit ce jour d’avril comme s’il l’avait déjà vécu.
 La porte claque. Je n’ai pas eu le temps de la rattraper. Tant pis. Le vrombissement assourdissant de la rue me donne mal à la tête. Je mets des écouteurs dans mes oreilles.
 Des talons claquent sur le carrelage. Une femme court, visiblement en retard. Elle prend dans sa main un pan de sa robe, son sac vacille et glisse de son épaule à son coude, elle tourne la tête, continue de courir. Soudain elle s’arrête. Avec elle le temps fait une pause. Elle reprend son souffle. Elle pousse la porte de toutes ses forces, sort de l’immeuble. Un soleil de plomb l’aveugle.
 J’hésite. J’attends sur le trottoir. A ma droite, une ruelle. A ma gauche, un pont. En face de moi, un bâtiment. Derrière, la rue et ses voitures toutes plus rapides les unes que les autres, pressées, toujours pressées, tellement pressées. Je fais un pas en avant vers le bâtiment.
 Un téléphone sonne dans le bus, et tout le monde se regarde. Chacun veut savoir qui est appelé, et vérifier si ce n’est pas son téléphone qui sonne. Finalement c’est un jeune homme qui décroche. Il est discret, et une femme, en face de lui, en est reconnaissante. Il raccroche rapidement. Ses yeux s’embrument. Il appuie sur le bouton rouge pour alerter le chauffeur. Il veut descendre au prochain arrêt. Descendu, il s’assoit sur le banc de l’arrêt de bus, reprend ses esprits. Une femme qui court passe à côté de lui. Distrait, il dit un peu trop fort qu’elle n’a pas la bonne tenue pour rattraper un bus. Elle a entendu, et ne manque pas de lui rappeler qu’elle est au courant de ce détail défavorable. Enervée, elle s’assoit également.
 Je suis entrée. Les murs sont blancs et froids. Un grand escalier se dresse devant moi. Je sens un nœud dans mon ventre. Ce n’était pas une bonne idée. La concierge m’appelle, désirant savoir ce que je cherche là, en plein milieu du hall. Je lui dis que je me suis trompée, et ressors. Un bus passe dans la rue.
 Le jeune homme la félicite de son courage pour avoir couru malgré tout. Elle lui explique qu’elle devait tenter le tout pour le tout, et que maintenant elle sera en retard pour son rendez-vous.
 Je monte dans le bus, quasiment vide. Au bout de quelques arrêts, un jeune homme et une jeune femme montent. Elle s’assoit, il reste debout, près d’elle. Elle râle un peu, ça le fait rire, mais il se contente de la rassurer, elle ne sera pas trop en retard, et elle a prévenu juste avant de monter dans le bus, elle n’aura pas de problème. Et c’est là qu’elle lui apprend que c’est un rendez-vous médical, très important. Le jeune homme pâlit. En quelques secondes, il fond en larmes. Elle s’inquiète, l’interroge. Il dit que sa mère l’a appelé peu de temps avant, pour lui apprendre que sa sœur a eu un très grave accident, elle est dans le coma et les médecins ignorent si elle en sortira, et si oui, dans combien de temps. La jeune femme le prend dans ses bras. Il résiste puis se laisse faire. Un triste sourire s’affiche sur son visage. « Quand vous êtes arrivée à l’arrêt, toute râleuse, j’ai oublié ce coup de fil. Vous m’avez tiré de mes pensées. Et grâce à vous, je suis de nouveau sur le bon chemin pour l’hôpital alors que le choc m’avait mis KO. Je crois que je dois vous dire merci. » 

Quand j’ai entendu le jeune homme, mon cœur s’est certainement arrêté de battre. Sœur. Accident. Coma. Nous allons tous les trois au même endroit, et lui et moi, nous demanderons le même nom à l’accueil du service des urgences.



Je tiens à préciser que c'est totalement fictif.
C'est mon texte d'adieu. Cet article est le dernier.
Je m'en vais sans ailleurs.

Publicité
22 avril 2007

Les joies de l'informatique, le retour!

J'ai fini Platon. Et c'est une excellente nouvelle, je le proclame au dessus des toits de l'Ile de France toute entière : je suis LI-BÉ-RÉE.
Réunion de famille vendredi, je me suis surpassée en faisant un tiramisu glacé en dessert, mais en quantité tellement astronomique que j'en ai fait quatre plats. Heureusement que ça plaît à mon entourage, je vais devoir en refourguer encore une bonne partie.
L'inconvénient majeur du tiramisu c'est que c'est au café, et que par conséquent je n'ai absolument pas envie de dormir, forcément. Donc me voici à 1h37 en train de faire un article plutôt qu'à baver sur mon oreiller en attendant d'être réveillée par le soleil au matin. (je ne ferme pas mes volets) (et puis, comme réveil, j'ai rarement connu mieux, c'est d'une douceur inouïe, si si)
Mon titre évoque les joies de l'informatique, parce qu'en fait, j'ai dans l'idée de déménager le blog ailleurs, et que je suis en période de tests multiples, qui me font beaucoup rire en fait, parce que je ne suis lamentablement et définitivement pas douée pour ces choses là! (rien que pour la bannière de ce nouveau skin, j'ai galéré pendant 30 minutes)
Je considère que nous sommes dimanche donc je peux affirmer que la rentrée c'est demain, et que je me suis contenté du strict minimum en travail, c'est à dire que j'ai fait tous mes devoirs, mais que mes révisions sont loin d'être fructueuses. En vérité, je suis d'une impatience incroyable, je veux tellement avoir les résultats du bac blanc... Peu importe ce qu'ils diront, je veux simplement savoir.
Ce week end j'ai pu observer dans mon comportement une grande lassitude. Je me suis demandé pourquoi, et j'ai très vite su me répondre. Voyez-vous, lors d'une conversation, même si je pense avoir des choses à dire parfois, il m'est très difficile de le formuler à haute voix au moment opportun. Et c'est assez pénible en fait. Et comme je suis d'une patience à toute épreuve (douce ironie) doublée d'une forte susceptibilité, quand je commence une phrase et qu'on me coupe la parole, je refuse de continuer ce que j'avais dit, puisque j'ai l'impression qu'en fait ça n'intéresse personne. Et je me complais à croire cela, alors que mon avis ne vaut pas moins que celui d'un autre, donc après tout, je devrais pouvoir l'exprimer quelle que soit la situation. Et pourtant non. Vous savez, je fais un énorme travail sur moi, et c'est du boulot à temps plein que d'essayer de me faire changer des détails qui bloquent ma vie parfois. Je ne vais pas dire que ce dont je viens de vous parler "bloque" ma vie, j'en suis pas là, mais quand même, on me reproche tellement de ne pas dire les choses, que je finis par m'en vouloir. C'est comme ces petites réflexions, par forcément dites pour être méchant, mais tout de même... Comme par exemple entendre un(e) ami(e) dire "de toute façon, Lisa, elle parle jamais" (pour rester dans l'esprit de mon exemple précédent) eh ben ça me fait pas plaisir du tout, voire même ça me blesse quelque part. Personne n'est parfait alors me reprocher un trait de caractère ancré en moi depuis des années, ce n'est pas vraiment une solution.
Là où ça me bloque, c'est que je me dirige vers un métier qui est basé sur le langage. Et là je vois se former un paradoxe entre ce que je suis, et ce que j'aspire à devenir. Il y a une incompatibilité flagrante pour le moment. Et je me mets à douter. Est ce que c'est vraiment ça que je veux faire, ou est ce qu'inconsciemment je me dirige vers une sorte de "filière curative" ? Je n'ai pas encore trouvé ma réponse. Je me dis que je verrai bien sur le tas, mais la peur est bien là. Quand je dis à ma mère que j'ai peur de "mon avenir", elle se met à rire en me répétant "Mais Lisa, tu vas avoir 18 ans tu as tout le temps pour savoir!" Bah oui mais ce n'est pas dans 10 ans qu'on me demande de faire un choix, c'est maintenant. Elle me dit que je pourrai changer si ça ne me plaît pas. Certes. Elle me rappelle qu'elle s'est elle-même reconvertie il y a 11 ans. Re-certes. Mais quand même. J'aimerais goûter au plaisir que procure une vocation.


Je n'ai toujours pas sommeil. Bon. Je vous tiens au courant pour le déménagement, même si je vous boude un peu de ne rien chuchoter...

20 avril 2007

New Look.

Et oui. Changement de tête pour le blog. C'est provisoire. Mais cette aile de papillon n'est pas prise au hasard. Je compte bien m'envoler bientôt.

Le mariage était très bien, c'est très beau un mariage, mais c'est très long une cérémonie, surtout quand on ne connait pas un seul des cantiques. Mes pieds ont beaucoup souffert, mais je m'étais déjà préparé à cette triste réalité alors je ne me plaindrai pas. Mon sens de l'orientation dans les transports en commun est accru grâce à des escapades sans plan, notamment celle de mercredi n'est ce pas, puisque j'ai emmené une amie qui a un peu peur des transports à une adresse dans Paris où je n'étais jamais allée, et elle non plus, en ayant oublié le plan et cela, sans être en retard pour son rendez-vous (je suis fière oui).
Ah et puis, je fais des rêves étranges mais stimulants, même si sur le coup ça fait du mal. (pas de mauvaises pensées dans cette phrase, je vous remercie d'avance)
Je me prends à être excitée comme une puce en imaginant mes résultats au bac blanc -dans mon scénario, ça me faisait un total de 12,8 de moyenne donc j'aurais eu le bac avec mention assez bien- (mais ce n'est qu'une espérance basée sur rien).
J'ai fait un devoir d'espagnol aujourd'hui, j'ai lu tout le blog de mon prof d'histoire sur les notions importantes à mémoriser pour le prochain chapitre du programme, j'ai fait ma recherche biographique sur le chanteur De André pour mon cours d'italien, et j'ai commencé le livre 7 de La République de Platon.
Et donc voilà, je suis bien contente.

Je reprends mon planning (à partir d'avril) que j'ai commencé quelques articles plus bas, en rajoutant ce que je veux faire mais que y a rien de moins sûr (en gras), et en continuant ce qui est déjà prévu (en italique) :

02/04 => 06/04 = semaine des bacs blancs (pensez à moi svp)
07/04 => 23/04 = vacances
14/04 = mariage de Madame la prof d'anglais auquel nous, son groupe de 15 élèves, sommes invités. Sisi. Elle nous aime.

15/05 = concours écrit d'entrée en école d'orthophonie
19/05 = Indochine à Bercy
21/05 = Within Temptation au Bataclan
11/06 => 15/06 = semaine de bac
15/06 = Zazie au Zénith
26/06 = entretien oral pour entrée école orthophonie (si écrit validé)

6-7-8/07 = Solidays à l'Hippodrome de Longchamps
08/10 = Within Temptation au Zénith
24/11 = AaRON à l'Olympia

12 avril 2007

Essai 9843671387

Ca fait maintenant une bonne dizaine de fois que j'essaye de commencer un article ici, mais que je finis par le supprimer, sans le publier. Ou que je commence une phrase et que je renonce.
Je me demande de plus en plus souvent ce que j'ai vraiment envie de dire ici.
C'est pas si simple. (d'où le titre de cet article)
Là tout de suite j'ai envie de dire que je suis assez remontée, parce que je n'ai pas décroché le job à temps partiel que je voulais depuis des semaines par exemple.
Ou que je suis extrèmement inquiète pour ma grand-mère...
Mais en même temps que les vacances ont l'air biens, même si on est déjà jeudi. Ca passe vite quand même.
Demain je vois une amie, ça fait très longtemps qu'on ne s'est pas vues. Quasiment un an. Nos "retrouvailles".
Je voudrais voir d'autres personnes pendant ces vacances, mais je ne sais pas si ça va être réalisable. C'est un peu triste.

J'ai le DVD de "Match Point" sous les yeux. Je ne sais pas si vous connaissez ce film. C'est un film de Woody Allen dans lequel il ne joue pas, et qui n'est pas drôle. Ca m'a un peu surprise au départ. C'est un film même un peu étrange. Une sorte de réflexion sur la vie, ses aléas, ses protagonistes. J'ai beaucoup aimé et je vous le conseille. Même si au premier visionnage, je ne savais comment me placer vis à vis de ce qui est raconté.

Je manque de présences diverses. C'est un peu le revers de la médaille. Les vacances c'est bien, mais c'est aussi l'isolement, parce que je ne peux pas sortir tous les jours, qu'on se le dise.
Samedi je vais au mariage de ma prof d'anglais, et cet après midi j'ai joué la Pretty Woman, en cherchant une tenue, remuant toute ma garde robe, et finalement en dépensant des sous dans une superbe jupe blanche. Ben oui, je suis une invitée et je vais y aller en blanc. Je suis bizarre non ? C'est comme si tout m'avait poussée vers ça. Je ne voulais pas mettre de blanc parce que je trouvais ça déplacé. C'est un mariage religieux, tout ça. Et pendant ma recherche d'une tenue, j'ai trouvé plein de vêtements très beaux, mais soient trop chers, soient trop petits, soient livrés trop tard etc. Et j'ai fini par me rabattre sur un haut gris clair et blanc. Facilement réutilisable. Mais il me manquait ce qui irait avec. C'est là que j'ai trouvé la jupe blanche, et je n'ai pas hésité longtemps. En rentrant je me suis demandé ce que je pourrais mettre par dessus, au cas où. Et comme je ne trouvais pas dans mes affaires, j'ai décidé que je ne mettrais pas ce haut gris et blanc, mais un haut turquoise avec un chemisier blanc, et que je rajouterais mes chaussures turquoises et blanches. (dont j'avais oublié l'existence)
Je vous mettrai une photo si j'ai le courage. Je vais chez le coiffeur pour l'occasion d'ailleurs. Un raffraichissement s'imposait.
Tout cela était fort intéressant n'est ce pas ? xD

Je fais des tonnes de changements dans ma vie. Je me prends en main plutôt. Mon optimisme est de retour, plus fort que jamais. Remarquez, il avait pris un congé sabbatique assez long, alors il peut revenir en pleine forme, c'est le moins qu'il puisse faire.
J'ai donc rendez-vous chez le coiffeur et chez la dermatologue pour quelques problèmes cutanés désagréables (trois, pour être précise).
Je me prends en main au niveau du travail aussi. Je reprends confiance, notamment depuis le bac blanc, parce que je trouve que ça s'est bien passé dans l'ensemble. Notamment l'anglais.. Argh, si je n'ai pas une excellente note, je crierai au scandale.

Je suis fatiguée donc je vous abandonne ici, mais j'éditerai peut-être demain.
Alors à demain peut-être.

2 avril 2007

Pouet.

J'ai froid, j'ai faim.
J'ai passé la philo ce matin et l'espagnol cet après midi. Je trouve que ça s'est bien passé, mais maintenant j'attends les notes, je préfère pas trop me prononcer... Je suis quand même contente d'avoir passé la philo, c'est tout de même un gros morceau.
Demain je n'ai rien, je vais pouvoir souffler un peu, et réviser sûrement.
Je guette mon téléphone toutes les minutes, j'attends que le patron m'appelle. J'espère vraiment très très très très fort. Il me faut ce travail absolument. Même si ça me sacrifie mon repos dominical. Au moins je serai payée.
La chatte de ma voisine passe de plus en plus de temps chez nous. Par exemple hier matin, elle a passé la matinée à m'embêter dans mes révisions, et a finalement gagné la lutte, en s'installant sur mon classeur de philo :

01042007

Publicité
27 mars 2007

Yeux hagards, dans le vague; l'âme ailleurs, la

Yeux hagards, dans le vague; l'âme ailleurs, la tête fixe, mes pensées s'envolent; je cligne, longtemps, je ferme les yeux finalement; je me tourne, cherche le sommeil; j'attends, je regarde passer le temps si vite; je regrette; je me trouve des excuses; je prétends, j'accuse; je réveille mon coeur qui s'est endormi, essoufflé, arrêté; je me réveille, j'attends, j'essaie; j'observe, j'écoute; je m'en vais, je reviens; j'attends, mais j'attends quoi, je ne sais pas; j'ai peur, je veux de la vitesse, de l'ivresse, ne plus penser, ne plus réfléchir, ces mots ne veulent rien dire; écouter, m'enivrer, même seule, tant pis; le temps s'arrête, j'attends toujours; des mots résonnent, ils se perdent, ils m'enivrent; je ferme les yeux encore, j'espère; je "trouve que", je ne "trouve" pas; j'attends, je laisse s'entasser les sentiments; j'ai peur; mes manches tombent; une protection, une protection; en marge du monde il y a moi, ici il y a ça; j'entasse, je ne range pas; je vis de gris, c'est beau le gris; je vois, j'accuse, je me réveille; où est la vie, je ne sais pas, pas ici en tout cas; de belles journées; je me perds, je perds; je m'en veux; elle coule vite vite, ma main se lève, la rattrape, tu es sèche maintenant; une larme est éphémère; c'est le chagrin qui dure.

Les mots diffèrent si on les dit ou on les vit.

22 mars 2007

Les pieds sur terre.

Je dirai : merci maman. Oubliez tout ce que j'ai pu dire sur "samedi". Je tombe de haut. Je n'expliquerai donc pas, vu que j'avais prévu de le dire après la journée de samedi justement. (genre ça intéressait quelqu'un.)
Case départ, ô case départ, comme je te chérie.


Edit : Total des visiteurs : 6500. Merci.

20 mars 2007

J'ai le droit ou pas ?

Quelle vie trépidante je mène. Bref.
Nous sommes donc le 20 mars 2007. Il est 22h57. Dommage, j'ai raté le "20h37". (20/03/07 = 20.3.7 bon bref, z'avez compris ?)

J'ai choisi. J'y vais samedi. Bon, je suis vraiment sûre de ce qu'il va se passer, mais peu importe.
Jeudi = mon conseil de classe.
Samedi = anniversaire de Nadia + remise des bulletins/rencontre prof-parents + "ça" (voir deux lignes plus haut, qui ne disent rien de plus et c'est tant mieux)
02/04 => 06/04 = semaine des bacs blancs (pensez à moi svp)
07/04 = vacances
14/04 = mariage de Madame la prof d'anglais auquel nous, son groupe de 15 élèves, sommes invités. Sisi. Elle nous aime.
03/05 = anniversaire Déhà
10/05 = anniversaire Meryem
15/05 = concours écrit d'entrée en école d'orthophonie
19/05 = Indochine à Bercy + anniversaire Alice
21/05 = Within Temptation au Bataclan

Et l'après, je ne veux même pas le savoir.

17 mars 2007

Vous savez, des fois j'aimerais bien changer.

Ma vie part dans tous les sens. Je ne sais plus par où la prendre, si elle va se briser, si elle va résister ou si elle va se nouer davantage.
Je perds autant que je gagne. J'avance autant que je recule. Je parle autant que je me tais. Je rêve autant que je fais.
Ce qui est étrange, c'est que ma lucidité me permet de prendre un recul suffisant pour m'en rendre compte. Pas comme quand je me retournais le cerveau deux jours après pour trouver ce qu'il aurait fallu dire à machin, ce qu'il aurait fallu faire etc. Non non. Là, je m'auto-analyse dans la seconde. Je sais si j'ai bien fait ou pas. Cependant, je suis le plus souvent forcée de laisser couler. Ca me rendrait folle si je cherchais tout le temps à tout corriger. Et je l'ai fait -je le fais- déjà suffisamment comme ça.
Ma vie stagne. Je viens de dire qu'elle part dans tous les sens pourtant. Hé bien oui. Je ne me contredis pas, je le jure.
Ma vie stagne parce que je ne sais plus quoi en faire. Je cherche des buts et j'en trouve beaucoup ou pas du tout, c'est selon le point de vue de chacun. Moi même je n'ai pas encore décidé. Je me mets à faire des plans sur la comète, à dire "je ferai ça!" et puis finalement "ça" plutôt, ou "ça" plus tôt.
Aujourd'hui c'est son anniversaire. Je l'ai appelé ce matin. Plus distant tu meurs.
J'ai revu "lui" aussi. Oui parce que la vie fait bien les choses. J'attendais, en proie à mes pensées. Et puis j'ai tourné la tête. Et je l'ai vu qui s'approchait, et j'ai souri. Et il a souri. Et puis il est reparti. Il m'a laissée avec un papier dans la main et une possibilité. Un choix. Encore un. "Oui mais", "non ce n'est pas possible".
Cela fait quelques articles maintenant ou je vous parle directement, c'est bien plus intéressant finalement. Ca vous implique, vous les lecteurs de ces lignes. Je vous questionne rhétoriquement parfois. Bien que j'aimerais une réponse.
Je suis irrégulière et perdue. Je me perds dans des rêves tous plus fous les uns que les autres. Je m'ennuie à mourir au lycée mais j'ai peur de l'après. Finalement c'est rassurant, ce qu'on connait.
Je revois mes jugements au jour le jour jusqu'au prochain changement.
Je dis un peu toujours la même chose ici je trouve. C'est surement pour ça que je ne poste plus beaucoup. C'est redondant et ça me donne la migraine. Pourtant, j'ai toujours ces pulsions bloguiennes. J'arrêterai bientôt. Mais pas tout de suite, pas maintenant. Je ne suis pas prête. J'attends le changement. J'attends patiemment.

4 mars 2007

Mars est un mois pluvieux.

    Je retourne voir Indochine, et je patiente, (ou plutôt je m'impatiente) pour la réponse de mon père pour Zazie. Oui, parce qu'il faut le dire : ça coute cher tous ces tickets. Alors je lui ai promis de le rembourser, et c'est pour ça que je cherche un travail pour juillet d'ailleurs.
    Ces derniers jours, j'entretiens une relation de "je t'aime moi non plus" avec mon lit. Je dors 12 heures ou 5. Pas de demie mesure. Et là, avec la rentrée approchant à pas de loup, c'est plutôt 5 que 12. Je devrais peut etre arrêter de stresser tout le temps, ça serait sympa des fois.
    J'ai nettoyé ma guitare, qui prenait la poussière. Et je l'ai grattouillée un peu, de mes doigts déshabitués. Je me rappelle des accords que je jouais avant, et la chanson "Je ne t'aime pas" de Vincent Baguian que je jouais tous les jours.
    Aussi j'ai discuté avec ce monsieur là  de la scène. C'est venu parce qu'il va donner son concert le 12 mars avec son groupe. Et je lui ai avoué que j'adore la scène. J'ai été danceuse pendant 4 ans puis comédienne pendant un an en prenant des cours de théâtre et aux réunions de famille où mes cousin(e)s et mon frère et moi inventions des pièces de théâtre et on les jouait. Et plus récemment chanteuse avec le choeur. Ce que je préfère d'ailleurs. Ce que je pratique depuis le plus longtemps surtout. A 6 ans mon père me faisait chanter face à lui qui jouait sur son clavier.
    Jusqu'au jour où...
    Jusqu'au jour où j'étais plus grande et que j'ai été piquée au coeur par une remarque de mon père. Je m'en rappelle comme si c'était hier. "Arrête de chanter, tu chantes faux". Sauf que je faisais exprès pour me moquer de la chanson qui passait à la radio et que je n'aimais pas.   Je n'ai jamais plus chanté face à lui.
    C'est avec mon père que j'ai le plus de conflits, mais c'est toujours à lui que je pense avant tout quand je veux bien faire. On se ressemble énormément. C'est le noeud de notre relation d'ailleurs.  On est aussi complices qu'on s'affronte.

    J'aimerais bien vivre au jour le jour des fois. Ne pas remettre à plus tard. Agir. Dans l'instant. Tout de suite. Maintenant. Plus d'attente. Ni de doutes.
    Je crois toujours que je pourrai vivre pour de vrai quand je serai plus vieille. 18 ans c'est jeune. 18 ans ça ne vaut rien. 18 ans c'est pas assez. Je n'ai pas peur de vieillir. Les rides rendent beau d'une certaine façon. Les rides c'est les souvenirs d'une vie d'émotions qui creusent la peau. Les rides c'est la preuve qu'on a vécu.

    Vous croyez à l'amour ?
Dans la vie je suis très frileuse de me cogner de ce côté là. Vous me direz, je n'ai vécu que des "I love you. Je sais bien ce que tu en dis. You don't love me." (Zazie - 07 dec.)

Ah Lily. Mais qu'est ce que tu dis ?
Ah Lisa. Je ne sais pas.

18 février 2007

07 dec. en boucle une nuit de février.

Me voilà de retour de mes aventures anglophones. C'est un bilan positif que j'en tire. A quelques détails près, sinon je ne serais plus la raleuse née. Pour résumer, la famille c'était pas bien, le reste c'était très bien. Lundi et vendredi en Angleterre et mardi/mercredi/jeudi au Pays de Galles. Des photos en masses, beaucoup d'inutiles. Des souvenirs. Des images et des paroles. Des sons qui courent dans ma tête. Des sensations. J'allais m'envoler en haut de la montagne, et mes oreilles se bouchent dans le shuttle. Un cheval de la mine s'appelait Windsor et avait lui aussi le droit à ses deux semaines de vacances par an. Mon prof endormi a provoqué le réveil d'hormones féminins dans le car, à tel point que les appareils photos et autres caméras fumaient après utilisation abusive. (j'exagère à peine) Ma mère trouve qu'il a l'air fripon d'ailleurs. Ce qui, ma foi, est assez vrai.

Ce titre me trouble vous savez. C'est incroyable. Pourquoi il fallait que ça soit celle là ? Et pourquoi s'appelle-t-elle comme ça ? Et pourquoi c'est ça qu'elle y dit ? Je ne sais pas. Mais le hasard fait bien les choses. Même si certains détails m'en éloignent. Je me comprends.

J'ai très froid et en même temps pas tant que ça. J'ai sommeil mais pas envie d'aller me coucher.

"A demain" *sourire* "Non" *sourire*.

J'épouserai un anglophone. Mais plus tard. Beaucoup plus tard.


Je pleure mais je vais bien tu sais.

11 février 2007

Au revoir.

Je pars demain matin, 6h30 pour le Pays de Galles. Je rentre dans la nuit de vendredi à samedi. J'ai assez peur en fait.

J'écoute Zazie. Enfin non. Je me délecte de ces cinq extraits qu'elle nous offre sur son site officiel. J'adore cette fille. Voilà, c'est dit. Coup de coeur pour "Je suis un homme". Enfin, je les aime toutes en fait. Mais bon.

Je viens de finir ma valise. Tout est rentré, c'est un miracle. Là je charge des piles pour mon MP3, pour le chemin notamment.

J'ai très mal à la tête.

Je suis un cas vraiment à part dans l'espèce humaine je crois. Je fais une liste pour ne rien oublier de faire, et j'oublie quand même des trucs. Genre l'appareil photo jetable. Heureusement que t'es là Nadia.
Ah oui, je dis quasiment tout le temps "mais casse toi putain" ça devient comique. Nadia, sens-toi visée. ^^

Je viens d'écrire les paroles de "Je suis un homme". Je vous les mets.

Je suis un homme de cro-magnon
Je suis un singe ou un poisson
Sur la terre en toute saison
Moi je tourne en rond je tourne en rond

Je suis un seul puis des millions
Je suis un homme au coeur de lion
A la guerre en toute saison
Moi je tourne en rond je tourne en rond

Je suis un homme plein d'ambition
Belle voiture et belle maison
Dans la chambre dans le salon
Moi je tourne en rond je tourne en rond

Je fais l'amour et la révolution
Je fais le tour de la question
J'avance avance à reculon
Moi je tourne en rond je tourne en rond

Refrain :
Et tu vois, j'suis pas un homme
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons

Je fais le monde à ma façon
Coulé dans l'or et le béton
Corps en cage dort en prison
Moi je tourne en rond je tourne en rond

Assis devant ma télévision
Je suis de l'homme la négation
Pur produit de consommation
Mon compte est bon, mon compte est bon

Refrain :
Et tu vois, j'suis pas un homme
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons

C'est moi le maître du feu, le maitre du jeu
Le maitre du monde et vois ce que j'en ai fait
Une terre glaçée, une terre brûlée
La terre des hommes que les hommes abandonnent

Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la terre sans d'autres raisons
Moi je tourne en rond je tourne en rond

Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition
Moi je tourne en rond je tourne en rond

Refrain :
Et tu vois, j'suis pas un homme
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons...

6 février 2007

De battre mon coeur s'est arrêté.

J'ai la rage.
Je me demande pourquoi mes profs se pètent le cul à nous faire des sorties intéressantes, qui demandent de l'organisation, de l'argent et tout, pour que des crétins qui n'y connaissent rien (à part en degré de pilosité de l'acteur évidemment) ne cessent de crier pendant deux heures. Ca m'a vraiment énervée. Ils sont même pas foutu de se détacher deux heures de la réalité. C'est un film, donc il faut le prendre comme tel ! OUI c'est violent, mais c'est si difficile de tenter de voir au delà de ça, et d'y trouver une représentation de ce mec paumé qui cherche à trouver un moyen qui l'empêcherait d'être dégouté par ce qu'il fait ? Qui cherche à changer sa vie parce qu'il ne la supporte pas ? Qui SE cherche ?

J'ai mal à la tête. Je suis rentrée à pieds, seule, par le grand tour et en passant au dessus des rails, sur le pont. J'ai mis longtemps à rentrer. Je voulais me calmer, je voulais du calme. Il m'a manqué une musique, mais peu importe.

Je suis une menteuse professionnelle aussi. Mais c'est une autre histoire.

5 février 2007

Lire "sirene des mere avec que de poisson" dans mes mots clefs, ça me fait pitié.

Ma grippe est bientôt terminée. Le problème majeur est qu’elle s’en va avec ma voix. Elle devait avoir peur de se sentir seule. Je n’ingurgite que du liquide très chaud ou très froid depuis 5 jours. J’ai perdu toute sensation de faim, même si je devrais manger un peu plus consistant pour reprendre des forces, parce que par exemple, je me suis obligée à me laver les cheveux ce matin, j’ai bien cru que j’avais couru un 100 mètres. Je suis vraiment à bout de forces. Mais passons. Je fais juste peur. Ma table de nuit est un cimetière de mouchoirs et autres boites de médicaments vides.

Ma mère est encore arrêtée pour dix jours. On est vraiment belles à voir toutes les deux.
Dans une semaine précisément, j’aurai changé de pays à l’heure qu’il est.
Ma montre s’est cassée, ça m’embête fortement. Je dois faire une radio de mon dos avant de partir, et écrire un mot d’accompagnement de dossier aussi. Comme toujours, quand c’est pour mon bien, je retarde tout. Quelle logique. De toute façon, le mot je vais être obligée de le faire, parce que j’ai plus beaucoup de temps.

J’en ai marre de ne plus pouvoir rien dire à qui que ce soit. Mon asociabilité s’accroît, et il semblerait que je sois désagréable en permanence. Voilà les dernières nouvelles. Alors quand j’en ai marre de pleurer avant de m’endormir, je me dis que le lendemain, si j’y arrive, je jouerai à leur jeu. Je fermerai ma gueule, et je ne parlerai que d’eux. Parce que je suis un sujet délicat, je les énerve vous comprenez. Faut plus que je parle de mon avenir à l’une, ni que je parle de je ne sais quoi à untel… Nan mais d’accord, je prends note vous inquiétez pas.

Et puis y a ceux qui se disent présents mais qui ne le sont pas. Et puis ceux dont j’attends trop. « L’homme est un loup pour l’homme » ; « L’enfer c’est les autres », toussa.

 J’ai énormément pleuré ce week-end, la fièvre m’empêchant de lutter et déversant toute ma sensiblerie, comme je l’appelle maintenant. Oui parce que sensibilité c’est un peu positif comme mot. Alors je préfère le côté péjoratif de sensiblerie. Le genre de truc qu’un machiste dirait. Après chochotte bien sûr. 

De toute façon, je me plains mais, quand on me demande, je dis rien non plus. Enfin. J’ai pris l’habitude de ne plus rien dire, et je ne sais plus rien dire du coup. Donc le problème est réglé comme ça ? On me demande pas : tant mieux, j’ai rien à dire – rien envie de dire.

 

Je suis âpre.

Seulement âpre.


Aprement seule.

1 février 2007

Il est 23h03.

J'ai mal à la gorge. Mais on a tellement bien chanté qu'on a débordé de 15 minutes. Lucie avait un très beau sourire.

Je m'inquiète pour ma maman. Elle est très malade depuis plus d'un mois. Et ça ne s'arrange pas. Demain elle fait une radio des poumons. Elle fréquente de très grosses fumeuses plus de 8 heures par jour 5 jours par semaine... Ca m'angoisse.

Je relis mon cours d'histoire. J'ai un peu de mal à savoir si tout sera dans ma tête pour samedi.

Je ne réalise pas encore trop que je pars dans 11 jours. C'est stressant et excitant à la fois. Normalement, lundi je pourrai donner tous les papiers, et tout sera pret. Ouf.

J'aère un peu l'article, parce que j'ai vraiment tendance à tout coller d'un bloc et bon courage aux yeux. Alors je suis gentille pour une fois.

It's not easy
Nothing to say
'Cause it's already said
It's never easy



Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>
Publicité