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Et la sirène se change en poisson *
22 avril 2007

Les joies de l'informatique, le retour!

J'ai fini Platon. Et c'est une excellente nouvelle, je le proclame au dessus des toits de l'Ile de France toute entière : je suis LI-BÉ-RÉE.
Réunion de famille vendredi, je me suis surpassée en faisant un tiramisu glacé en dessert, mais en quantité tellement astronomique que j'en ai fait quatre plats. Heureusement que ça plaît à mon entourage, je vais devoir en refourguer encore une bonne partie.
L'inconvénient majeur du tiramisu c'est que c'est au café, et que par conséquent je n'ai absolument pas envie de dormir, forcément. Donc me voici à 1h37 en train de faire un article plutôt qu'à baver sur mon oreiller en attendant d'être réveillée par le soleil au matin. (je ne ferme pas mes volets) (et puis, comme réveil, j'ai rarement connu mieux, c'est d'une douceur inouïe, si si)
Mon titre évoque les joies de l'informatique, parce qu'en fait, j'ai dans l'idée de déménager le blog ailleurs, et que je suis en période de tests multiples, qui me font beaucoup rire en fait, parce que je ne suis lamentablement et définitivement pas douée pour ces choses là! (rien que pour la bannière de ce nouveau skin, j'ai galéré pendant 30 minutes)
Je considère que nous sommes dimanche donc je peux affirmer que la rentrée c'est demain, et que je me suis contenté du strict minimum en travail, c'est à dire que j'ai fait tous mes devoirs, mais que mes révisions sont loin d'être fructueuses. En vérité, je suis d'une impatience incroyable, je veux tellement avoir les résultats du bac blanc... Peu importe ce qu'ils diront, je veux simplement savoir.
Ce week end j'ai pu observer dans mon comportement une grande lassitude. Je me suis demandé pourquoi, et j'ai très vite su me répondre. Voyez-vous, lors d'une conversation, même si je pense avoir des choses à dire parfois, il m'est très difficile de le formuler à haute voix au moment opportun. Et c'est assez pénible en fait. Et comme je suis d'une patience à toute épreuve (douce ironie) doublée d'une forte susceptibilité, quand je commence une phrase et qu'on me coupe la parole, je refuse de continuer ce que j'avais dit, puisque j'ai l'impression qu'en fait ça n'intéresse personne. Et je me complais à croire cela, alors que mon avis ne vaut pas moins que celui d'un autre, donc après tout, je devrais pouvoir l'exprimer quelle que soit la situation. Et pourtant non. Vous savez, je fais un énorme travail sur moi, et c'est du boulot à temps plein que d'essayer de me faire changer des détails qui bloquent ma vie parfois. Je ne vais pas dire que ce dont je viens de vous parler "bloque" ma vie, j'en suis pas là, mais quand même, on me reproche tellement de ne pas dire les choses, que je finis par m'en vouloir. C'est comme ces petites réflexions, par forcément dites pour être méchant, mais tout de même... Comme par exemple entendre un(e) ami(e) dire "de toute façon, Lisa, elle parle jamais" (pour rester dans l'esprit de mon exemple précédent) eh ben ça me fait pas plaisir du tout, voire même ça me blesse quelque part. Personne n'est parfait alors me reprocher un trait de caractère ancré en moi depuis des années, ce n'est pas vraiment une solution.
Là où ça me bloque, c'est que je me dirige vers un métier qui est basé sur le langage. Et là je vois se former un paradoxe entre ce que je suis, et ce que j'aspire à devenir. Il y a une incompatibilité flagrante pour le moment. Et je me mets à douter. Est ce que c'est vraiment ça que je veux faire, ou est ce qu'inconsciemment je me dirige vers une sorte de "filière curative" ? Je n'ai pas encore trouvé ma réponse. Je me dis que je verrai bien sur le tas, mais la peur est bien là. Quand je dis à ma mère que j'ai peur de "mon avenir", elle se met à rire en me répétant "Mais Lisa, tu vas avoir 18 ans tu as tout le temps pour savoir!" Bah oui mais ce n'est pas dans 10 ans qu'on me demande de faire un choix, c'est maintenant. Elle me dit que je pourrai changer si ça ne me plaît pas. Certes. Elle me rappelle qu'elle s'est elle-même reconvertie il y a 11 ans. Re-certes. Mais quand même. J'aimerais goûter au plaisir que procure une vocation.


Je n'ai toujours pas sommeil. Bon. Je vous tiens au courant pour le déménagement, même si je vous boude un peu de ne rien chuchoter...

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Commentaires
T
j'aime bien comment tu écris ! (j'étais jamais venue sur ton blo avant; rhhaa stupide Laure !)<br /> tu sais on a tous des défauts au niveau du language (soit on parle trop, soit pas assez, soit on fait que des gaffes, etc.).<br /> j'ai l'impression de me lire l'année dernière. tu sais, je me suis orienté vers quelquechose qui m'intéressait beaucoup, et qui m'intéressait jusqu'à y'a encore un mois; mais là je doute, et je ne sais plus. je connais des personnes qui même à 23 ans ne savaient pas ce qu'elles voulaient faire de leur vie, alors c'est pas un drame de ne pas savoir, ou de se planter ;)<br /> bisous
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