Ready ?
J'ai envie de vous mettre un tit truc que j'avais écrit quand je n'avais pas internet, et que bon, ça allait pas fort. En fait, j'avais vraiment envie/besoin qu'on m'écoute toussa, et IRL, c'était vraiment pas possible. Alors j'ai fait sur Word une sorte d'article, comme si je l'avais posté ici. J'ai écrit ça il y a tout juste un mois.
[ Attention : c'est long]
Jeudi 11 Mai 2006
Envie d'écrire, envie de parler, envie de crier.
Je veux raconter des histoires, une histoire, la mienne.
Je me demande par où commencer. Dois-je m'exprimer convenablement ? Ou
me laisser aller à un vocabulaire plus parlé qu'écrit ? Un mélange des deux
peut-être ? Et vais-je me laisser guider par ma mémoire, ou vais-je au
contraire la plier à mes désirs, à mes besoins, à ce que je veux écrire ?
Toutes ces questions que tant de personnes se sont posées avant de dire
ce qu'elles avaient à dire.
Mes choix sont faits.
Mes oreilles se délectent d'une chanson sublime, si belle qu'elle en
est insupportable, elle me rendrait malade de beauté. « Si j'étais moi ». Un titre qui en dit long en seulement
quelques mots, innocents aux yeux de ceux qui ne se posent pas de questions.
L'interprète de ces mots est Zazie, pour qui je voue une certaine admiration. Je
n'irai pas jusqu'à dire une « fan attitude », mais j'admire cette
femme. Elle m'impressionne.
Je changerais volontiers de chanson, mais j'ai peur de perdre la
volonté, l'envie, le besoin de cette poussée d'écriture.
A chaque fois que je me mets à réfléchir sur moi, les mêmes épisodes se
présentent à moi. Les mêmes. Et je suis déçue, à chaque fois, de ne voir que
ces moments-là. Ces moments-là, j'en ai parlé ailleurs. Avant. La curiosité
vous y mènera sûrement.
Je hais ces instants-là. Les instants de doute, de peur, de douleur, de
peine, qui durent, qui durent...
Je ne reviendrai pas dessus. Les plus curieux chercheront. Certains se
demanderont, mais ne voudront pas forcément savoir. D'autres savent déjà, et
seront tenté peut-être de les relire.
Je suis obligée de quitter cet endroit. Je reviendrai.
J'explique cela très simplement. Je ne suis pas des personnes
démonstratives et extraverties. Je ne suis pas des personnes qui s'assument,
par vent et marées, envers et contre tout et tous.
Les antonymes de ces adjectifs me correspondraient mieux.
Complexée résume parfaitement la chose.
C'est fou, je n'assume absolument pas. Ou plutôt, je n'assume
absolument plus.
Certains vont dire, mais, de quoi elle parle ?
D'autres vont dire, mais arrête tes bêtises. Et ceux là, je les
remercie d'essayer.
D'autres vont se dire, je crois que je comprends. Et ceux là... Me
donnent raison. Celui qui se tait, approuve.
J'entends ici vous faire réagir. (À méditer)
J'aimerais vous demander une faveur.
Que chaque courageux qui a tenu le choc jusqu'à la fin me le dise. Même
si on ne se connait pas, même si vous vous ennuyiez et que vous avez lu
uniquement parce que pas mieux à faire.
Si je n'ai pas de mot(s), c'est que mes paroles ont finies dans le vide
informatique.
D'ici, je pense à vous, égoïstement. (Je me comprends)