Les mauvaises nouvelles vont par deux.

Rien de bien neuf, je travaille, pas assez certainement, mais soit.
Je subis deux heures de sport demain matin, suivies de deux heures d'histoire. Je vous laisse imaginer combien j'aime les mercredis.

Je suis très fatiguée, ça me fait un peu peur. J'en suis réduite à cacher tant bien que mal des cernes immenses sous des couches d'anti-cerne. Et ça ne fonctionne qu'à moitié. Je n'ai d'ailleurs aucune volonté pour prendre vraiment soin de "moi", ces temps-ci, à vrai dire. Je dors sept heures par nuit pourtant. C'est une fatigue physique et contagieuse mentalement.

De plus mon compte en banque crie à l'abandon, et je n'ai pas les moyens de l'aider concrètement. C'est très facheux, vraiment.

Et puis c'est une mauvaise journée.

Je suis arrivée, comme à mon habitude, en avance à mon cours de solfège. Ca se passe dans des espèces de bungalows, installés côte à côte. Le premier, est transformé en salle d'attente, tandis que les quatre autres sont des salles de cours. J'arrive devant la porte de la salle d'attente : une affiche est collée sur la porte. Après la lecture, mon coeur se serre très fort. Ma prof de choeur ne donnera pas cours cette semaine, à cause du décès de son mari.
Il y a un mois, ma mère rentrait déconfite du travail : sa chef venait d'apprendre à l'équipe la mort de son mari...
Voilà, je suis peinée, j'adore ma prof, et j'imagine trop bien sa douleur.