Et la beauté s'enlise...

Pix

Sur la plage au soleil couchant, un corps endormi. Elle a découvert ses yeux, elle a posé ses mains sur la chair ensoleillée. Elle était face à la mer et elle attendait. L'océan tirait vers le lointain, emmenant du sable à s'en tourner la tête. Et elle attendait. Encore un petit peu. Puis elle lui a prit la main, et l'a réveillé. Il a compris que c'était le bon moment, celui qu'elle voulait. Il se leva, prit son instrument, et lui joua son air préféré face à elle, dos à la mer, marchant à reculon, les pieds de plus en plus dans l'eau. A la dernière note, il fit un salut. Il pointa l'archet vers elle comme s'il l'avait appelée. Elle s'approcha. Il lui prit la main, et déposa le violon.

Oui. Cette photo m'inspire beaucoup.

Je suis très fatiguée. Autant physiquement que mentalement cette fois. Fatiguée de ne jamais trouver ce que j'espère mais que j'empêche plus ou moins consciemment.

Fatiguée de ne plus respirer sans penser au souffle suivant.

Comments

[Pandora]

Ca, c'est de la photo... Ce n'est pas étonnant qu'elle t'inspire.

[boreale]

je viens de regarder les photos que tu as mises dans ton album.
elles sont magnifiques!

[Bullet Boy]

Bonjour Lily.

Jolie photo, il n'y a pas à dire, tout comme le texte qui la transcende.

Tu sais, la fatigue occasionne l'absence, et l'absence le manque, et le manque la tristesse... et oui... :(

Bon, sinon bientôt 4000 visites, ça se fête ça non ? Ou on attend les 5000 ? ;)

Gros bisous en tous cas, et à quand tu veux...

[Ticca]

Je voulais te remercier pour le commentaire que tu m'as laisser dans l'un de mes articles sur mon blog. Il m'a fait beaucoup réfléchir :)


J'aime beaucoup cette image et le texte que tu as écris.
(désolé je suis pas trop inspirée ces temps-ci ^^)
Je t'embrasse et je te souhaite une bonne continuation pour ton blog =)
et encore merci.

[Crystall]

[Il y a dans ta galerie des photos que je ne connaissais pas. Et que j'aime.]

J'ai vu cette photo juste avant d'arriver sur ton blog, j'avais adoré aussi.
Comme ton texte. (par contre, j'aurais gardé le violoncelle, je trouve ça tellement plus sensuel, plus profond. Enfin. Bref. Subjectivité déplacée.)
Désolée, je ne sers toujours à rien.